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430 éléments trouvés pour «  »

  • Concours d'entrée 2019-2020 — 25 avril 2019 / Commission admission et équivalence — 24 avril 2019

    CONCOURS D'ENTRÉE 25 avril 2019 COMMISSION D'ADMISSION ET D'ÉQUIVALENCE 24 avril 2019 Toutes les informations te les dossiers à télécharger dans la rubrique "études" du site web de l'école : https://www.esa-n.info/etudes

  • Vendredi 5 avril 2019 — Learning Center de Dunkerque — Carbonification — 14h30 - 17h30

    Dans le cadre de PRIST et de l’atelier « Portrait de l’artiste en... » Halle aux sucres – Learning center Ville durable 9003 Route du quai Freycinet 3 – 59140 Dunkerque www.halleauxsucres.fr Tél. : 03.28.64.60.49 Bernadette Bensaude-Vincent, Professeur Émérite de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en épistémologie, histoire des sciences et des techniques. Elle a publié une soixantaine d'articles dans des revues spécialisées françaises ou étrangères sur le positivisme, sur l'histoire de la chimie, les rapports science et public, et fourni une trentaine de contributions à des ouvrages collectifs. Elle a fait paraître récemment aux éditions du Seuil un livre co-signé avec Sacha Loeve intitulé Carbone. Ses vies, ses œuvres. Hervé Delbarre, physicien, Professeur des universités enseignant à l’Université du Littoral Côte-d’Opale et directeur du Laboratoire de Physico-Chimie de l’Atmosphère. Ses travaux de recherche portent en particulier sur la dynamique atmosphérique et la pollution de l’air, en s’appuyant notamment sur la télédétection par la technique lidar.` Didier Vivien, photographe, artiste-théoricien, maître de conférences au département des arts plastiques de l’Université de Lille et auteur de La Vie sur Terre. Une archéologie de la mine, Paris, éd. Loco, 2017. Carbonification La terre est entrée dans une nouvelle ère, marquée par l’empreinte que laisse l’humanité sur l’ensemble de la planète. C’est pourquoi l’on a baptisé ce nouvel âge géologique « anthropocène ». Ce nom ne doit toutefois pas nous faire oublier que ce n’est pas l’humanité en général qui donne à la Terre cette dynamique, mais une certaine manière de vivre, de produire et de s’approprier son milieu de vie en le transformant pour une part toujours croissante en marchandises. Il n’est donc pas absurde de situer les débuts de l’anthropocène aux alentours de 1800, c’est-à-dire au moment où l’Europe connaît une révolution industrielle, avec l’invention de la machine à vapeur et l’exploitation des ressources minières. L’un des marqueurs les plus probables de notre entrée dans l’anthropocène en résulte directement : il s’agit, en effet, de l’augmentation d’un tiers de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone, qui est l’un des grands responsables des transformations climatiques que nous connaissons. Cela faisait trois millions d’années que l’atmosphère terrestre n’avait pas contenu une telle quantité de CO2. Reste que le CO2 n’entre que pour moins de 0,05 % dans la composition de notre atmosphère. Comment une part si infime peut-elle avoir de telles répercussions ? Nous interrogerons alors les conditions de notre vie sur Terre telles que la révolution industrielle les a déterminées, ainsi que l’imaginaire qu’elles ont suscité.

  • Air fictions — Exposition — 28 février 2019 — 18h00

    28 février — 18h00 Air fictions — Particules en suspension — Exposition Site de Tourcoing — Galerie Commune En partenariat avec le laboratoire d’excellence CaPPA - Physique et Chimie de l’environnement atmosphériqueVernissage le jeudi 28 février à 18h00I Exposition du 28 février au 15 mars 2019 Du lundi au vendredi de 14h00 à 17h30 Informations complètes et actualités du programme de recherche sur : http://prist-esanpdc.fr/ https://www.facebook.com/ESAPRIST/ Air fictions s’inscrit dans le programme Images, sciences et technologies auxquels participent une vingtaine d’étudiants de l’ESÄ allant de la 3è à la 5è années, ainsi que du Master Arts de l’Université de Lille. Depuis 2015, ce programme de recherche et de création s’applique à nouer des conversations entre les arts et les sciences et à interroger les formes qui peuvent en résulter. Il les observe cette année à travers le prisme de l’atmosphère, devenue un « objet chaud » à l’ère de l’anthropocène. Cette nouvelle époque géologique étant marquée par l’incidence de nos activités sur le fonctionnement climatique de la planète, voici donc que nous manipulons jusqu’à cette formidable machine responsable de la vie sur Terre et des menaces qui pèsent sur elle. Comment l’art pourrait-il nous rendre intuitionnable et commensurable ce système extraordinairement complexe d’interactions physico-chimiques entre les molécules et les particules qui composent notre atmosphère ? Comment donner figure à un phénomène tel que le réchauffement climatique, qui excède de beaucoup l’échelle spatio-temporelle dans laquelle se situent les objets que nous appréhendons d’ordinaire, et où s’imbriquent désormais causalité humaine et causalité naturelle ? Les pièces réunies dans cette exposition nous montrent de quelles façons les étudiants se sont saisis de ce genre de questions. Elles ont germé en eux à la faveur de rencontres avec des artistes, des philosophes de la nature, mais aussi des chercheurs dont les travaux font partie intégrante du projet Labex CaPPA. Au cours de visites menées aux laboratoires de l’Université de Lille, les jeunes artistes ont découvert comment se mesurent les variations de l’atmosphère, quels sont les protocoles de recherche et les instruments permettant de le modéliser, et quels sont les phénomènes qu’on y observe. Une série de conférences données par des scientifiques, une après-midi d’étude organisée au Learning Center de Dunkerque sur le thème des pollens et des polluants particulaires, ainsi que les workshops qu’ont animés les artistes Karine Bonneval, Hanna Husberg et Xavier Perrot. Ces manifestations ont alimenté les réflexions des étudiants, en les restituant dans le contexte de l’anthropocène, où il apparaît plus que jamais nécessaire de dépasser cette « double culture » séparant l’art de la science. En janvier 2019, sous l’égide de Christophe Chaillou et de Rodolphe Astori, Professeurs à Polytech’Lille, s’est tenu un module Arts et Sciences engageant les jeunes artistes à développer leurs projets plastiques dans un dialogue avec des étudiants ingénieurs de cette formation. Les savoirs spécifiques à ceux-ci ont permis à ceux là de penser à nouveaux frais les matériaux mobilisables ainsi que le fonctionnement de leurs dispositifs. Les artistes ont développé des formes participatives et immersives, sous les espèces d’installations, de vidéos et de dispositifs sonores, qui rendent compte des particules et des gaz présents dans l’atmosphère, de la dynamique des vents et de la qualité de l’air. Le thème choisi présente le triple avantage d’inviter les étudiants à définir ce qu’est une forme au-delà ou plutôt en deçà de la représentation, — voire du visible lui même — à se rendre attentifs aux modulations spatiales que génère une proposition sensible et, enfin, à intégrer à leurs expérimentations plastiques l’urgence morale liée au réchauffement climatique. La parution du catalogue Air fictions du programme de recherche est prévue en mars 2019. Plasticiens de l’ESÄ : Mathilde Antonov Zafirov, Louis Bazin, Ghyzlène Boukaila, Philippe Delesalle, Julie Deweerdt, Charlotte Dumont, Juliette Gadenne, Cao Jie, Morgane Josse, Stanislav Kurakin, Emma Landet-Lacoste, Shuxian Liang, Alexiane Le Roy, Alice Letourneux, Daniela Lorini, Malik Mara, Soumaya Menouar, Han Qi, Alexandre Ries, Marie Rosier, Yunyi Zhu. Philosophes, artistes et scientifiques : Patrick Augustin, Luc Blarel, Jean-François Bodart, Karine Bonneval, Maxime Catalfamo, Marie Choël, Hervé Delbarre, Philippe Dubuisson, Hanna Husberg, Nicolas Visez, Olivier Schefer, Anne-Burlet Parendel, Olivier Perriquet, Xavier Perrot, Jérôme Riedi, Corentin Spriet. Responsables du programme (ESÄ) : Nathalie Stefanov, Cyril Crignon, Stéphane Cabée, Silvain Vanot, Marie Lelouche, Laetitia Legros.

  • Festival Migration Murmuration — 16 - 22 mars 2019 — Toulon

    16 - 22 mars Dans le cadre du programme de recherche Migration Murmuration Mobilité de l'équipe de recherche de l'esä à Toulon En collaboration avec l'ESAD Toulon Provence Méditerranée Programme de rencontres, conférences, restitutions de travaux

  • Rencontre avec l’artiste Chrystèle Nicot — 2 avril 2019 — 14h00 — Tourcoing

    Rencontre avec l’artiste le Mardi 2 avril 2019 à 14 h avec les étudiants de l’ESA École Supérieure d’Art du Nord – Pas de Calais (Dunkerque Tourcoing), 36 bis rue des Ursulines - 59200 Tourcoing Salle de culture générale WESTERNIZED KOREANESS = HYBRIDIZATION, AND LOVE 2018, une série en 6 tableaux WESTERNIZED KOREANESS = HYBRIDIZATION, AND LOVE, déploie une série de 6 tableaux mettant en scène des personnages archétypes, interprètes de «love-stories» élémentaires, dans lesquelles on retrouve les ingrédients des dramas coréens. La construction narrative et le genre cinématographique varient d’un tableau à l’autre. Ainsi nous parcourons une palette d’échantillons de genres typiques, parmi lesquels : un huis-clos aux accents dystopiques, un thriller, une comédie romantique, une pièce hybride, une télé-réalité, une fable historique. Le caractère contingent de ces intrigues amoureuses et le motif de « happy-end » en virage précipité, constituent le trait commun de ces tableaux. Devant ces récits, nous sommes conduit à nous interroger sur les valeurs et la considération que nous accordons aux paramètres de composition d’un récit. De plus, nous nous demandons ce qu’il reste de l’essence du sentiment amoureux sur le rayonnage d’une culture globalisée offrant des modèles de catégories prêtes à l’emploi. CN Cette série de Chrystèle Nicot a été sélectionnée en 2018 dans l’Espace Séries d’Artistes du festival Séries Mania à Lille, dans le cadre d’un partenariat entre Séries Mania, Saison Video et le Fresnoy Entretien avec Chrystèle Nicot sur le site // saisonvideo.com

  • Si proche et ailleurs — Centre d'Arts Plastiques et Visuels de Lille — 3 mars 2019

    Exposition des travaux issus du workshop "Si proche et ailleurs" Exposition du 3 au 9 mars 2019 au CAPV (Lille) Vernissage le dimanche 3 mars 2019 à 11 h 30 Discussion le samedi 9 mars 2019 à 14 h 30 au CAPV

  • Colloque Iannis Xenakis — Entre les mondes — 5 février 2019

    COLLOQUE IANNIS XENAKIS, ENTRE LES MONDES mardi 05 février 2019, 10h00 - 19h00 / 20h00 Learning center-Halle aux sucres, Dunkerque Programme à télécharger sur le site de l'Ensap Lille À l'occasion du colloque, retour en images, Workshop du 14 au 18 janvier à l'ESÄ, Dunkerque. Conservatoire de Dunkerque, ENSAP Lille, Université de Lille, ESÄ.

  • Hanna Husberg — This new air, the one we talk about a lot — 5 février 2019

    Dans le cadre de PRIST Art & science, l’esä invite Hanna Husberg This new air, the one we talk about a lot / Ce nouvel air, celui dont on parle beaucoup Site de Tourcoing Salle de culture générale 5 février 2019 11h30 — 13h 36 bis rue des Ursulines 59200 Tourcoing S’appuyant sur Often people ask how birds are affected by the air (2017), une œuvre réalisée par Hanna Husberg suite à une résidence artistique à Pékin, ainsi que sur des recherches entreprises en collaboration avec l’écologiste Agata Marzecova, cette intervention s’organisera autour d’une conférence performée d’une vingtaine de minutes. Elle sera suivie d’une conversation portant sur l’enchevêtrement des rôles de l’art, de la science et de la technologie dans la construction des nouveaux imaginaires aériens. En raison de son invisibilité, l’air est principalement saisissable grâce à des instruments de mesures scientifiques, ainsi que par le langage. En Chine, l’introduction du nouveau concept « wumai » (smog), l’identification des « PM2,5 » (particules fines en suspension dans l’air) et la datafication de l’air qui lui fit suite, ont affecté les ressentis. Il convient aujourd’hui d’appréhender ce nouvel air comme un air différent, un air augmenté. Au croisement de la philosophie, de la politique, de la science et de l’expérience vécue, la conférence performée This new air, the one we talk about a lot joue par spéculation des possibilités offertes par les imaginaires changeants de l’air. Biographie : Diplômée de l’ENSBA de Paris en 2007, Hanna Husberg développe actuellement son projet de recherche doctorale ‘Troubled Atmosphere - On noticing air’ à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. En mettant l’accent sur l’air, ses projets artistiques s’appuient sur nos imaginaires, nos perceptions et notre rapport à l’environnement immédiat et élargi. Par le travail sur des récits d’échanges matériels, sur la question de la perceptibilité et de la représentation visuelle, ainsi que sur l’articulation de réflexions sur la manière dont les changements climatiques et atmosphériques transforment (in)visiblement les lieux de vie, elle examine ce qui influence nos réalités socio-économiques et territoriales. Hanna Husberg a participé à de nombreuses collaborations interdisciplinaires au travers de plateformes de recherche telles que Anthropocene Campus au HKW à Berlin, Frontiers in Retreat à l’HIAP à Helsinki, The Seed Box à la LiU en Suède, ou encore le réseau de recherche art et science ‘HYBRID MATTERs’.

  • Vivenda — Ou l'art de voir la viande en rose — Cocktail Curry Wurtz — 8 février — 16h16 — Dunkerque

    Vivenda OU L’ART DE VOIR LA VIANDE EN ROSE Comment décrire le rôti ? Peut-on décuire le rôti ? COCKTAIL CURRY WURTZ LE VENDREDI 8 À 16 HEURES 16 OUVERT À TOUTES ET À TOUS ET FAISANT SUITE AU WORKSHOP Il conviendrait, à tout le moins, de réduire notre consommation de viande. Tous les rapports établis par les scientifiques nous l’enseignent : il y va non seulement de notre santé, mais encore de l’existence animale et même de l’avenir de notre planète. Mais qu’est-ce, au juste, que la viande ? Est-ce le genre de choses dont on pourrait former le concept ? Le mot « viande » dénote-t-il, autrement dit, une classe d’objets ou d’individus bien définis, qui pourraient s’identifier par un certain nombre de traits communs ? Le terme n’exprimerait-il pas plutôt une catégorie, — au sens que Lénine donnait à ce terme ? A contrario du concept, la catégorie ainsi entendue ne classe pas des objets qu’elle ferait tomber comme les individus d’une même espèce ou d’un même genre. Sa fonction est d’introduire un point de vue particulier sur les choses, depuis lequel celles-ci nous apparaissent comme telles ou telles. Qu’est-ce qui revêt, pour nous, l’aspect de la viande ; et quels aspects la viande prend-elle à nos yeux ? Qu’est-ce qui se présente à nous sous l’apparence de la viande, et de quelles façons la viande nous apparaît-elle ? Si la question se pose de savoir de quoi la viande à l’air, et qu’est-ce qui a l’air d’être de la viande, c’est qu’il y a lieu de distinguer entre ce dont les choses ont l’air objectivement, et ce à quoi les choses peuvent ressembler ; car avec l’air qu’elles ont, les choses sont susceptibles de ressembler à bien des choses… Tout dépend des comparaisons que nous voulons opérer, lesquelles comparaisons s’avèrent plus ou moins pertinentes selon les contextes où nous les faisons, suivant les circonstances où nous nous trouvons confrontés à quelque chose qui a, ou non, l’air d’être la viande. Un Workshop Performances proposé par Nicolas Cabos, Cyril Crignon et Philippe Robert du 4 au 8 février 2019 à l’esä site de Dunkerque, 5 bis rue de l’Esplanade.

  • L’Écho du réel — Colloque — 14 et 15 février 2019 — Amphithéâtre de la Cité de la musique — Paris

    Organisé par Cyril Crignon, Pauline Nadrigny et Wilfried Laforge. Amphithéâtre de la Cité de la musique — Philharmonie de Paris Le programme en est consultable via le lien ci-dessous : https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/colloque/19876-lecho-du-reel

  • Arc électrique — Nuit des idées 2019 — Face au présent — 31 janvier 2019 — Site de Dunkerque — 18h00

    31 janvier — 18h00 à 22h00 — Arc électrique La nuit des idées — Face au présent Site de Dunkerque — 5 bis rue de l'Esplanade 59140 Dunkerque Intervenants Julien Pastor, Artiste ; Philippe Dubuisson, Physique/Optique athmosphérique ; Christine Blondel, Physique/Histoire des sciences ; Christophe Atabékian, Artiste Modérateur : Cyril Crignon, Philosophie / esthétique À l’âge de l’anthropocène, nos activités ont une incidence jusque sur l’électricité atmosphérique en raison de la pollution qu’elles engendrent. Voilà qui nous incite à revisiter les imaginaires liés à l’électricité ; ils oscillent entre la peur de la foudre et l’euphorie de la maîtrise en passant par la banalisation qu’en fait l’exploitation industrielle et le malaise suscité par la lumière blanche du capitalisme que Jonathan Crary a analysée. Entre une exposition et un concert, l’équipe pédagogique de l’ESA en discutera avec Philippe Dubuisson et Christine Blondel, physiciens. Programme 18h : Conférences et débat avec les intervenants 19h : Performance-concert 19h30 : Vernissage de l'exposition Dès 19h30 : Buffet De l’électricité dans l’air : observer et comprendre les flashs lumineux au-dessus des orages Intervention — Philippe Dubuisson Professeur Laboratoire d’Optique Atmosphérique (UMR 8518) - Département de Physique - Université de Lille Les phénomènes lumineux dans l’atmosphère ont, de tout temps, effrayé, intrigué et fasciné l’humanité. C’est à partir du XVIII siècle, grâce aux progrès prodigieux réalisés sur l’électricité, que ces phénomènes commencent à être bien compris par les scientifiques. Jusqu’aux années 80, on pensait que les seules manifestations lumineuses des orages étaient les éclairs,  décharges élecriques se produisant entre deux nuages ou entre le sol et un nuage.  Toutefois, des flashs lumineux extrêmement brefs ont été depuis observés à haute altitude, bien  au-dessus des nuages. Les chercheurs commencent à comprendre comment prennent naissance ces évènements lumineux, en particulier au travers de missions satellites qui permettent de les observer depuis l’espace. Après avoir rappelé l’origine des orages, nous verrons au cours de cette conférence quels sont ces évènements transitoires lumineux et comment l’observation spatiale et la modélisation numérique peuvent nous permettre de mieux les comprendre. L'électricité, c'est la vie ? Images et représentations de l'électricité, des grenouilles de Galvani au compteur Linky Intervention — Christine Blondel Communiqué de presse Dans le cadre de l’événement annuel la Nuit des idées, qui cette année aura lieu le 31 janvier 2019. L’ESÄ propose ARC ÉLECTRIQUE. Le thème de l’événement, cette année, est « Face au présent », un thème qui entrecroise trois séries de questions : question de l’actualité et de la lucidité, question de l’engagement et des formes qu’il peut prendre et pour finir la question de la perception du temps et de ses transformations. Pour sa troisième édition, elle réunira des intervenants de tous horizons (intellectuels, chercheurs, artistes). Cet événement est donc une invitation à découvrir l’actualité des savoirs, à écouter celles et ceux qui font avancer les idées dans tous les domaines, à échanger sur les grands enjeux de notre temps. L’édition 2018 de la Nuit des idées est organisée en partenariat avec la Fondation de France, intervenant depuis plus de 50 ans dans tous les domaines d’intérêt général. ARC ÉLECTRIQUE Face aux fréquents épisodes orageux estivaux, nous avons tous ressenti un sentiment de peur et d’admiration qui nous accompagne depuis l’aube de l’humanité face à la puissance de la nature. Mais à l’âge de l’anthropocène, nous ne sommes pas seulement spectateurs désormais, mais acteurs également. En effet, les activités humaines ont désormais une incidence jusque sur l’électricité atmosphérique, en raison de la pollution particulaire qu’elles engendrent. Entre peur et euphorie de la maîtrise, l’exploitation industrielle à mille usages banalise la puissance de l’électricité. Parmi toutes les énergies que nous connaissons, l’électricité reste l’une des plus grandes découvertes du XVIIIè siècle. Enchantant les plus grands savants qui ont vu en elle sa puissance, l’électricité permet de réanimer un corps. L’électricité représente la nature du message nerveux, nous sommes électriques. Du mythe de Frankenstein aux installations de Ryoji Ikeda, en passant par le futurisme, le rock and roll ou la sculpture cinétique, comment la création artistique s’est-elle emparé de ces sujets ? Et qu’a-t-elle à dire du fait que l’émerveillement devant les villes qui s’illuminent a laissé place au malaise que nous éprouvons sous la « lumière blanche » du capitalisme 24/7, tel que Jonathan Crary l’a analysé ? ou de ce que l’intensité, dont Tristan Garcia nous montre qu’elle fut pour la modernité la valeur principale et que l’électricité en a fourni l’image la plus éloquente, soit devenue le mot-clef du langage publicitaire ? Entre une exposition et un concert, nous en discuterons notamment avec Philippe Dubuisson, physicien et directeur du Laboratoire d’Optique Atmosphérique, de Christine Blondel, agrégée de sciences physiques, docteur en histoire des sciences, et chargée de recherche au CNRS ayant notamment travaillé sur le galvanisme, et l’équipe pédagogique de l’ESA Les fréquents épisodes orageux que nous avons traversés l’été dernier ont eu de quoi raviver en nous un sentiment mêlé d’effroi et d’admiration qui nous accompagne depuis l’aube de l’humanité. Il n’est pas certain, toutefois, que nous puissions encore identifier ce sentiment comme étant celui du « sublime » ; car, à l’âge de l’anthropocène, nous sommes les acteurs tout autant que les spectateurs de pareils phénomènes. Il est effectivement avéré que les activités humaines ont désormais une incidence jusque sur l’électricité atmosphérique, en raison de la pollution particulaire qu’elles engendrent. Face aux fréquents épisodes orageux estivaux, nous avons tous ressenti un sentiment de peur et d’admiration qui nous accompagne depuis l’aube de l’humanité face à la puissance de la nature. Mais à l’âge de l’anthropocène, nous ne sommes pas seulement spectateurs désormais, mais acteurs également. En effet, activités humaines ont désormais une incidence jusque sur l’électricité atmosphérique, en raison de la pollution particulaire qu’elles engendrent. Voilà qui nous incite à tout le mois à revisiter les imaginaires que l’électricité a innervés, lesquels ont oscillé entre la peur de la foudre et l’euphorie de la maîtrise, avant que son exploitation industrielle ne l’affecte à mille usages et, ce faisant, ne la banalise. Entre peur et euphorie de la maîtrise, l’exploitation industrielle à mille usages banalise la puissance de l’électricité. Parmi toutes les énergies que nous connaissons, l’électricité est la seule qui ait été qualifiée de « fée » ; et, à ce titre, elle enchanta les savants du XVIIIè siècle, qui virent en elle l’âme que la science pouvait mettre dans les objets techniques, voire une âme susceptible de réveiller les morts. Telle fut en effet la grande découverte du XVIIIè siècle et son grand enthousiasme : le message nerveux est de nature électrique ; par conséquent, tous les corps sont parcourus par ce fluide subtil dont est gorgée la nature, et nous-mêmes, nous sommes électriques. Parmi toutes les énergies que nous connaissons, l’électricité reste l’une des plus grandes découvertes du XVIIIè siècle. Enchantant les plus grands savants qui ont vu en elle sa puissance, l’électricité permet de réanimer un corps. L’électricité représente la nature du message nerveux, nous sommes électriques. Du mythe de Frankenstein aux installations de Ryoji Ikeda, en passant par le futurisme, le rock and roll ou la sculpture cinétique, comment la création artistique s’est-elle emparé de ces sujets ? Et qu’a-t-elle à dire du fait que l’émerveillement devant les villes qui s’illuminent a laissé place au malaise que nous éprouvons sous la « lumière blanche » du capitalisme 24/7, tel que Jonathan Crary l’a analysé ? ou de ce que l’intensité, dont Tristan Garcia nous montre qu’elle fut pour la modernité la valeur principale et que l’électricité en a fourni l’image la plus éloquente, soit devenue le mot-clef du langage publicitaire ? Entre une exposition et un concert, nous en discuterons notamment avec Philippe Dubuisson, physicien et directeur du Laboratoire d’Optique Atmosphérique, de Christine Blondel, agrégée de sciences physiques, docteur en histoire des sciences, et chargée de recherche au CNRS ayant notamment travaillé sur le galvanisme, et l’équipe pédagogique de l’ESA

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