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LA FIN DES ICEBERGS, Exposition Daniel Corbeil

GALERIE DES URSULINES, TOURCOING

EXPOSITION

Le 16 septembre 2022 s’inaugure la nouvelle galerie de l’école, site de Tourcoing : la GALERIE DES URSULINES avec l’exposition monographique de l’artiste québécois Daniel CORBEIL.


Si Daniel Corbeil vit et travaille à Montréal depuis plusieurs années, le fait d’avoir grandi dans l’environnement industriel minier de l’Abitibi a grande- ment façonné son imaginaire et l’a engagé dans une réflexion artistique sur la représentation des effets problématiques de la présence humaine sur le paysage. Préoccupé par les conséquences des perturbations environnementales causées par l’industrialisation et l’urbanisation, l’artiste réalise des installations, notamment des dispositifs de maquettes, des dessins et des photographies qui font appel au simulacre technique comme moyen ludique d’exprimer les inquiétudes actuelles face aux bouleversements climatiques.


Depuis l’exposition Le Moyen-Nord : fragments d’un survol (2001), présentée à Occurrence (et qui se penchait sur les modalités de la représentation d’un paysage menacé par une industrialisation souterraine), Daniel Corbeil n’a cessé de mettre en scène – non sans humour – des projections environnementales inquiétantes, qui se révèlent malheureusement de plus en plus plausibles. Il a ainsi développé un Laboratoire climatique (2004-2009), installation donnant à voir les effets accélérés du réchauffement planétaire sur des paysages nordiques.


Depuis 2009, son travail relatif aux effets des changements climatiques sur le paysage a développé une réflexion sur l’adaptation de l’architecture aux transformations de l’environnement. Dans Arthropolis (2007-2014), Cité laboratoire (2012-2020) et Dôme terrarium (2015-2016), il imagine des cités autosuffisantes dont les dispositifs tentent de maintenir une nature de plus en plus compromise à l’extérieur. Avec l’exposition Module de survie pour un avenir incertain (MA Musée d’art de Rouyn-Noranda, Maison des arts de Laval, Musée régional de Rimouski, 2017-2019), Daniel Corbeil transpose, à une échelle plus grande, ses projections architecturales futuristes. Ce module autosuffisant de grand format, où les visiteurs peuvent circuler, représente une écofiction montrant le prototype d’un habitat qui permet de survivre dans un environnement hostile. En plus ces expositions individuelles, l’artiste a récemment participé à plusieurs expositions collectives, consacrées à la notion du vivant en art, ainsi qu’à l’idée d’utopie ou de dystopie environnementale : L’attrait des choses - Alluring things (Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop, 2012), L’art est vivant (Maison des arts de Laval, 2016), Manif d’art (Musée national des beaux-arts du Québec, 2019), Émergences et convergences (Centre Phi, Montréal, 2020).


Récipiendaire de plusieurs bourses du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, Daniel Corbeil s’est mérité le prix Graff. Certaines de ses œuvres font partie de collections publiques (Musée national des beaux-arts du Québec, Musée régional de Rimouski, Collection Loto-Québec, Musée national des beaux-arts du Canada, Simon Fraser Uni- versity).


En 2018, les éditions Plein sud et le MA Musée d’art de Rouyn-Noranda ont consacré une monographie à son travail des vingt dernières années, avec des textes signés par Jean-Philippe Beaulieu, John K. Grande, Mona Hakim et Bernard Lamarche.


L’artiste travaille présentement à un nouveau projet qui fait converger divers langages (installation, photographie, dessin) afin d’élaborer un récit graphique, intitulé La fin des icebergs, mettant en scène, par l’usage de maquettes, le choc des points de vues face à un environnement irrémédiablement bouleversé par les changements climatiques.


Pour plus de renseignements, consulter : https://danielcorbeil.com















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