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L'ÉCHO DES MOTS — Journée d'étude

Dernière mise à jour : 12 mars

Mercredi 13 mars 2024 de 9H30 à 19H00 — Galerie commune, TOURCOING

Journée organisée par Leïla Pereira, Anne-Émilie Philippe, Silvain Vanot et les étudiant·es de l'Atelier d'initiation à la recherche et création L'écho des mots.



Présentation de la journée d’études

Words, English words, are full of echoes, of memories, of associations – naturally. They have been out and about, on people’s lips, in their houses, in the streets, in the fields, for so many centuries. And that is one of the chief difficulties in writing them today – that they are so stored with meanings, with memories, that they have contracted so many famous marriages.

Virginia Woolf,  diffusé à la BBC radio le 29 avril 1937 Premier épisode d’une série intitulée Words fail me.

 

“Les mots [...] sont pleins d’échos” … C’est ainsi que débute le seul enregistrement radio connu de la célèbre autrice anglaise Virginia Woolf. C’est l’expression que nous avons choisie pour nommer l’AIRC (atelier d’initiation à la recherche création) qui regroupe nos trois ateliers. Destinés à des étudiant·es de premier cycle, ils se proposent, chacun à leur manière, de réfléchir le texte comme pratique artistique et plasticienne. Ainsi, la matière texte y rencontre la matière sonore, la matière papier, la matière image pour penser des formes de présentations hybrides, de la lecture à l’exposition en passant par la performance. 

Les artistes invité·es lors de cette journée d’études ont été choisi·es en écho à la diversité des pratiques textuelles mises en œuvre à l’Esa et permettront aux étudiant·es de les questionner dans un moment de partage à la Galerie Commune. 

Des interludes (textes lus ou diffusés, projections, performances) et des travaux d'étudiant·es mis en espace dans la Galerie, viendront ponctuer la journée.


Présentation des artistes invité·es

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Léa MAYER 

Léa Mayer assemble des souvenirs, des trajets, des œuvres d’art.

Elle recueille des fragments puis y incorpore des images de sa création. Images mentales, images composites, images manquantes. 

À travers une pratique protéiforme et rhizomique, souvent liée au dessin et à l'écriture, elle développe une recherche autour des notions de langages et de projections mentales.Basée à Bruxelles, elle est lauréate de la Fondation du Carrefour des Arts en 2012, du prix Découverte en 2013 et du prix SOFAM de la Médiatine en 2018 et de la MAAC en 2023.Son travail a été exposé entre autres à Bruxelles, Berlin, Antananarivo, Paris, Gand et Anvers (MAAC, Art on Paper, Musées Royaux des Beaux arts, SMAK, FID, Été78, Centrale for Contemporary Arts, BOZAR, Maison particulière, 6B, ISELP…).Passionnée par la pédagogie, elle enseigne en parallèle de sa pratique artistique depuis 2013.


© leamayer_VuedemontageauMill_photo Chisato-Ishiyama

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Marianne VILLIÈRE

Marianne Villière est née en 1989 à Nancy, France, elle vit et travaille actuellement en France. Après un Master à l’ENSAD de Nancy, en 2014, elle est diplômée du Master CCC – théorie critique à la HEAD de Genève et obtient le prix Gianni Motti.Dans l’espace commun, la démarche de Marianne Villière cherche des points de bascule de manière à : inverser des rapports de forces – rendre perceptibles les marges / la biodiversité. Cela l’engage dans des compositions de situations contextuelles et éphémères.Discrètes mais complices, ses interventions proposent une lecture à double tranchant. Au premier abord, le geste semble drôle, léger voire superficiel, pour ensuite nous faire face avec brutalité. 


Marianne Villière ©

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Thomas JEAN HENRI (alias Thomas Van Cottom)

Thomas Jean Henri (alias Thomas Van Cottom) vit à Bruxelles, il est musicien, photographe et vidéaste. Après de nombreuses expériences professionnelles dans le monde de la chanson et de la pop (avec Vénus, Soy Un Caballo et Stromae), il a développé un projet original intitulé Cabane, à la fois extrêmement personnel et collaboratif. C’est dans une économie totalement indépendante que Thomas travaille désormais, entre microédition et artisanat. Chef d’orchestre discret, il est aussi producteur et directeur artistique de son projet. 

Chaque disque fait l’objet d’un travail de présentation et de promotion singulier, loin des usages du métier. Ainsi, le clip réalisé en stop motion pour « Today » extrait du nouvel album est le fruit de son travail de photographe : « Du dimanche 9 janvier 2022 au lundi 9 janvier 2023, j’ai mené un rituel photographique en me rendant tous les jours à la place Poelaert à Bruxelles, à 3,8 km de chez moi, pour y photographier le ciel avec mon appareil argentique moyen format. »  Cet ensemble a été exposé à l’espace L’Enfant sauvage à Bruxelles sous le titre RIEN NE CHANGE À PART PEUT-ÊTRE LE TEMPS. Le public pouvait alors échanger un souvenir contre la photo correspondant au jour précis de ce souvenir. 


Thomas Jean Henri © DR
 

Galerie commune,

36 bis rue des Ursulines

TOURCOING

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